La poésie et la foi

Désert de solitude
Où l’horizon s’enfuit
La marche devient rude
Et le pas incertain

Pas le moindre repos
Dans cette contrée hostile
Chargé de mon fardeau
Je cherche une terre d’asile.

Poursuivant mon chemin
Sans savoir où aller
En quête de lendemains
Qui seraient mes alliés.

Se dessinent parfois
Des refuges lointains
Qui s’échappent de moi
Lorsque je tends la main.

Mirage de la vie !
Tout n’est que vanité 
L’espoir ! Il est parti !
Je suis abandonné.

Mais un jour ! Ô ! Miracle
Rencontre inattendue
Arrêtant la débâcle
De mon âme perdue.

Il devint mon ami
Et je suivis ses pas
Dès lors jusqu’aujourd’hui
Je ne le quitte pas.

Son nom est Jésus-Christ
Mon compagnon de route
Heureux d’être avec lui
La fin de ma déroute !

Si je dois à nouveau
Affronter des épreuves
Mon âme est au repos
Car c’est lui qui l’abreuve.​

Lecture : Ésaïe 49 v 10 :

Ils n’auront pas faim et ils n’auront pas soif ; le mirage et le soleil ne les feront point souffrir ; car celui qui a pitié d’eux sera leur guide, et il les conduira vers des sources d’eaux.